Pat Hibulaire 12/09/04 à 02:45
-« Enfin de retour a l’oasis. J’arrive vraiment pas à m’y faire à ces voyages à dos de chameau. Bigre, qu’il fait froid cette nuit.
C’est trop calme, quelque chose s’est passée ! »
Je m’approche doucement des tentes, la main sur ma dague.
-« D’habitude il y a plus de gardes, c’est louche. »
Je me faufile jusqu'à la tente de Ratus.
Elle est éclairée. Je regarde furtivement à l’intérieur.
Je l’entends gémir, personne d’autre. Je rentre.
-« Ratus, que se passe t-il ? Réponds moi bon dieu ! »
Il ne pouvait se retourner. Je compris lorsque j’ôtais la couverture. Ses jambes étaient entourées de bandages. Il était blessé. La tente avait une odeur d’épices, signe que la blessure était grave. Les nomades avaient sûrement préparés de la pâte et des infusions.
-« Ratus, mais que s’est il passé ? »
-« Les croisés… les croisés sont venus a l’oasis. J’ai coupé leurs approvisionnements, on était partis à une demi journée de cheval, et nous les avons embusqué. Donne moi à boire Pat, j’ai soif… »
Je pris un verre en terre cuite et déversa de l eau fraîche qui était dans la cruche.
-« L’oasis a subi une attaque terrible, les croisés ont amenés une force militaire gigantesque, des guerriers nous sont venus en aide. Nous avons perdu beaucoup de nos hommes, la bataille fut terrible.
Mais demande a Sharrack, il était la pendant la bataille. Il m’a dit que Léna nous étais venus en aide. »
-« Ces vandales de croisés, ah si j’tenais ce maudit Guilotini dans mes mains ! Mais toi Ratus, qu est ce qui t’as mis dans cet état ?»
-«J’ai rencontré mon destin, j’ai chevauché le Shai-Hulud, mais j ai été éjecter lorsque le Ver s’est enfouis sous le sable. »
-« Le Shai-Hulud ? Léna ? J’comprends vraiment rien à vos histoires.
Bon, repose toi Ratus, je vois que t’en as besoin. Tu te soigneras vite, je te connais bien. J’vais me renseigner a ce qui s’est passé, ptete que le Fou pourrait mieux m’expliquer. Ouaif. Non, je crois que ce sera pire. Quand on cherche une réponse au Fou, on ressort avec plus de questions que l on avait en rentrant.
Reposes toi Ratus. »