Esperanza
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Esperanza


 
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 Recueil de l'Empire

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Lehahel
Ex Mettatron Serpanim
Lehahel


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Guilde : Esperanza
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MessageSujet: Recueil de l'Empire   Recueil de l'Empire EmptyDim 12 Déc à 14:26

Au début de l'Empire,Von Kurten,10/06/04
(Grand Merci à Von Kurten qui m'a aimablement donné ces textes que je cherchais depuis quelques temps.)



Ce matin le réveil fut pénible, j avais le soleil dans les yeux, et la bouche pâteuse.
C est un de ces matins ou l on regrette que la nuit n ait pas été plus longue, me laissant plongé dans le parfum des fleurs qui me rappelait mon doux pays.

Cela faisait trois jours que je m entraînais durement dans ce désert, malgré la chaleur insupportable qui alourdissait mes bras, me demandant pour quelle raison il fallait toujours se servir des armes.

Pourquoi il le fallait ?
Je le savais très bien ; Ce monde n est régi que par les armes.
La loi du plus fort est respectée partout et par tous.

J ôtais la couverture, fit un brin de toilette, remplaçait les loques qui commençait d être usé par les combats, et me dirigea vers la cantine.
Les soldats, comme à leurs habitudes, avait déjà repris leurs postes de garde, et avait laissé la table sale aux soins de la cuisinière déjà débordée.
Je m installais a mon tour dans un petit coin que madame Chennsky m avait nettoyée et déposa la miche de pain qu elle m avait préserver de l appétit vorace des soldats.
J’aime manger ici, car c est ici que l on juge du moral des troupes.
Un chien vagabond vint aboyer a la fenêtre, accoutumé qu il était a recevoir sa portion.
J’ouvris la lucarne et lui lança un des morceaux de viande qui pataugeait dans la sauce de mon ragoût.
Madame Chennsky était d humeur joyeuse aujourd’hui, et malgré que son timbre de voix résonnait dans mon crâne déjà meurtri, je consenti a l écouter.
C est bien la raison pour laquelle je viens ici ! Écouter les ragots d une femme fréquentant les gardes dans leurs taches quotidienne.
Ce qu elle m appris me fit rappeler que le pays vivait encore dans une peur constante.
Les gardes voyait d un mauvais œil la venue constante de nouveaux voleurs, appâtés par les richesse d une cité florissante. Les assassinats devenaient monnaie courante à Trigorn, ne serait ce que pour une bourse a peine remplie.
Je finis de manger, but un verre de vin provenant de nos récolte, et descendit a l écurie, ou le maître avait sceller mon cheval. C est un homme de forte carrure, une barbe fournie, et les cheveux en bataille. Il dégageait en lui une aura particulière qui imposait le respect.
J emmenais le cheval vers la boutique du Docteur Eldrick, l’attacha, et y acheta des herbes de guérison que je savais de bonnes qualités.

Que me réserve encore cette journée ?

Je commençais a éprouver du remords a avoir quitter ma terre, et lorsque j écoutais le récit de messire La Nouille, la nostalgie des plaines sauvages et des tours impériale resplendissant au loin dans la clarté du soleil levant revenait me hanter.
Mais j avais ici une tache noble a accomplir, a laquelle je n avais point envie de défaillir.
Il fallait que ce pays connaisse le bonheur que nous possédons chez nous. Que ce pays redonne vie à tout un peuple et à tout un continent. Que la Justice emplisse les cœurs des citoyens d actes noble et chaleureux afin de vivre dans la paix et l harmonie.

Mais ce monde ci n est rempli que de démons et d assassin. Rare sont les véritables chevalier, mais nous avons toujours espoir d en rencontrer et de nous liguer avec eux afin d affronter ces hommes machiavélique, qui pourrissent les terres sur lesquels nous vivons.

Je repris le chemin vers Trigorn.
Mon entraînement était terminé, le Maître d Armes m avait apprit les bottes les plus usuels et je connaissait les parades a chacune d entre elles.
Les terribles squelettes qui peuplaient les pyramides et qui me faisaient si peur au début, ne représentait plus pour moi un réel danger, si ce n était que leurs nombres était toujours grandissant. Heureusement, la lueur du soleil transformerait instantanément ces os en poussières s ils osaient sortir a la lumière.

En chemin, je contemplais une zone de marécage, et me demandait quelles cultures pourrions nous établir en cet endroit.
Cette terre est pourtant riche et fertile, il serait grand temps que quelqu’un en fasse son domaine !
J arrivais à Trigorn, mon cheval quelque peu essoufflés car nous avions forcé l allure, pressentant un orage.
Je mis mon cheval a l écurie et pris une place dans l auberge ou j ai coutume de me restaurer le midi. L eau tombait a chaudes cordes, et j attendit qu elle cesse.
Je vérifiais les derniers préparatifs de mariage de l’Empereur et de l’Impératrice et rendis une visite de courtoisie au roi, si occupé a retrouver la sphère de vie.

Un nouvel arrivage de troupe accostait au port, et j accueillis chaleureusement les soldats qui débarquaient, un peu inquiet de l aspect malsain de la ville.
Ils s y habitueront ! Ce n est pas une ville triste qui pourra démoraliser les soldats du glorieux Empire.

Quand a moi, je finis ma journée a la recherche de preux chevaliers, qui apporteraient leurs soutien en notre noble cause.

Lorsque je me suis recoucher cette nuit la, je ne savais pas si le lever serai aussi difficile que celui de ce matin, mais je sais que j aurais avancer encore d’un pas pour que la Justice et la Paix soit acceptés dans ce bas monde.


Dernière édition par le Lun 13 Déc à 19:34, édité 2 fois
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Lehahel
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MessageSujet: Re: Recueil de l'Empire   Recueil de l'Empire EmptyDim 12 Déc à 14:28

La fiévre blobique et la fin d'une histoire (environ 1 aout 2004)
De Von Kurten.




Ah mon cher ami Darrick, cela faisait une semaine qu il était venu me voir. C’est un mercenaire instruit, chose rare dans ce pays, qui avait trouver la méthode la plus ingénieuse pour éliminer la fièvre Blobique. Il avait entendu parler d’un monstre gigantesque, Gardien de la Pyramide, qui se nourrissait exclusivement de blobs.
Et pourtant, il n était pas affecté.

Il fallait donc arracher une dent a ce Ver légendaire.
Il est parti, avec ses Mercenaires de l Ombre, traversant les mers, pour arriver sur une terre aride, le désert.
Apres de multiples expéditions, ayant perdus hommes et bêtes, tant la chaleur était insupportable, il arriva au pied de la pyramide.
Mais son armée était bien entraînée, et les momies n’offraient guère de résistance face aux lames aiguisées de Sir Darrick et ses valeureux compagnons.
Le Ver quand a lui montra plus de combativité. Mais sous le nombre, il du rompre, et s’écrasa de tous son long sur le sol, écrasant au passage un des plus valeureux soldat.
Darrick arracha la dent du Ver et s empressa de nous la donner, après un retour tout autant mouvementé.

Nos scientifiques ont travaillés nuit et jour pour élaborer la potion miracle.

Il y a trois jours, un certain GoldenKnight m apporta une potion, me révélant avoir trouver le remède a la maladie des Blobs.
Cet homme était mystérieux. Tout d’abord, il chuchotait, et il jetait des brefs coups d’œil dans toute les directions, m’obligeant a me taire si l’on rencontrait quelque un. Ensuite il me disait que Sir Darrick était un traître à la solde de l’impitoyable Leaf.
Mais qu’avais-je à perdre à prendre la potion. Ainsi je la dépose à l’atelier du Maître Alchimiste Kuruma.
Il ne lui faut guère de temps pour réaliser que c’était un poison, et que si nous l’avions répandu dans la foret, les arbres seraient tombés en l espace de quelques semaines, et en pourrissant, ce bois aurait contaminé la terre. Plus rien n’aurait poussé. E c est l’Empire que l on aurait accusé.

J’attendais avec espérance le résultat de l’analyse.
Il arriva enfin, Kuruma et Eldrick avaient le sourire sur le visage.
Je compris que les tests étaient concluants.
Nous informâmes l’Impératrice de la réussite du premier échantillon de Purificateur.

C est d’ailleurs l’Impératrice en personne qui déversa les premières gouttes de la potion.
Provoquant ainsi la compassion d’Athéna.
Maintenant, le temps fera son effet. Mais nous ne pourrons pas soigner ceux qui ont côtoyé les Blobs infectés. Ils sont bien trop atteints, la maladie leurs ont rongés le cerveau.

Le Commandant de la Garde Impériale me donna une tape sur l’épaule, pour me féliciter d’avoir cru en Sire Darrick. Mais cela provoqua en moi comme une décharge a l’emplacement de ma blessure, et d un coup je la vis.
Elle, celle qui hante mes nuits.
Celle qui réduits les hommes en un amas rouge et puant, et laissant faisander pour mieux apprécier.
Celle dont personne ne prononce le nom.
Moi, je n ai pas peur, je n ai plus peur.
Mon âme a été volée, je ne trouverai pas le repos éternel. Je ne supporte pas non plus de ne pas la voir.
C’est étrange comme je rêve d elle, elle me fait mourir, doucement. Et pourtant, je n’éprouve pas de douleurs, je reste à la contempler, a me noyer dans son image.

Je crois que je vais partir, a sa recherche, je lui demanderais qu elle me rende mon âme pour mourir dignement, ou bien qu’elle me garde. Je resterais à ses cotés, à subir ses doux caprices qui ne peuvent plus m affliger, et je laisserai défiler le temps.
Je finirais peut être par mourir.

Luna, je viens vers toi.
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Lehahel
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MessageSujet: Re: Recueil de l'Empire   Recueil de l'Empire EmptyDim 12 Déc à 14:29

Trahison (environ le 3 aout 2004), par l'Impératrice.

Froide mâtinée, mauvais pressentiment, ahrr le fou et ses maudites prophéties !
La missive est clair "venez vite à la frontière sud, invasion orques, urgence, signé le général."
Je sort de mes appartements, le capitaine La nouille est de faction :"madame a cette heure ci? Puis je vous accompagnez?".
Fidel parmi les fidèles ce la Nouille :"oui capitaine préparer les montures direction la frontière sud".
La chevauché est rapide et haletante. Tous semble mort se matin pas un oiseau ne chante!
Nous arrivons au fortin Glorius ou le général nous attend. Tous semble calme......
Le général me reçois dans sa tente, le soldat La Nouille part se restauré auprès de la cantinière !sacré La Nouille.
L’impératrice"général que se passe t'il?"
Le général:"bah vous voyez, hum comment dirai je. Venez voir sur la carte"
L’impératrice:"c'est si grave que sa" j'approche de la carte.
Une sensation de froid puis d’atroces chaleurs dans mon dos....
Un sourire sur le visage du général:"crève sale chienne, tu voulais donner le pouvoir au peuple c'est vermines. Ils vont connaîtrent le fouet et le sabre ".
L’impératrice:"général pas vous, un putsch?....pourquoi???"
Le général :"pour le pouvoir bien sur! Depuis qu'il ta rencontré l'Empereur n'est plus l'ombre de lui même ! Pour un peu il donnerai son aux pauvres! La tyrannie doit reprendre sa place! Pauvre illuminée! "
L’impératrice sentant ses dernières force la quitter:"non pas cela mon peuple, non non"
Elle tombe raide une aura antique se lève le vieux général tremble....
L’aura:"tu a causer la ruine, tu est l'impureté dans la pierre, ta punition sera le regard des autres !"
Au même moment le peuple entier de l'empire revoie toute la scène dans un flash des plus net.
Le soldat La Nouille surgis dans la tente, voie le traître la lame sanglante en main.
La Nouille:"non"
Le général se retournant:"ici soldat"
La Nouille s'enfuyant a grande allure "non "..........
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Lehahel
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MessageSujet: Re: Recueil de l'Empire   Recueil de l'Empire EmptyDim 12 Déc à 14:31

Nuit de répit (10 Septembre, peut-être...), par Von Kurten.


Il fait noir, que fais-je ici ?
J’entends des cris, non… des hurlements. Mais enfin, ou suis-je ?
Je ne sais pas comment je suis arrivé ici. Que m’est il arrivé ? Que s’est il passé ?

J’essaye de me rappeler.
Un bateau, oui c’est ça ! Je suis parti sur les mers… J’ai dit au revoir à mes amis de Middenheim.
J’ai longtemps voyagé, et j’ai mis pied a terre a Trigorn.
Mais pourquoi ? Pourquoi suis-je parti si loin ?
Je crois me souvenir, une femme… j’y suis : l’Impératrice.
Je me souviens maintenant… L’Impératrice m’avait montré un pays ou des créatures bleus, autrefois gentils, étaient atteints d’une maladie transmissible à l’homme.
Ces hommes devenaient de dangereux criminels, allant jusqu'à dévorer le corps de leurs victimes.
Je me souviens d’avoir vu un de ces hommes, la chair entre les dents, une bave rougeâtre coulante, me désignant du doigt et alertant ses acolytes de la chair fraîche qu ils avaient devant eux.

Je me souviens de cette plaine ou nous avons érigé notre cité. Les colons de l’empire arrivaient par centaines de la voie maritime.
Nous avons demandé l’aide des docteurs et des alchimistes, et de toute la science que nous avions.
Je me souviens des batailles que nous avons gagnés pour protéger la forêt de Sarrosa.
Mais cette forêt restait toujours sous le joug des contaminés.
.

C’est bien ça, nous nous sommes installé sur ces terres. Nous avons constitué une armée et avons défendus vaillamment les citoyens.
Je me rappelle aussi de visages, des amis, il y avait aussi des gens importants, des pauvres gens aussi. Je me rappelle aussi d’une femme, une autre femme… Qui est elle ?
Je l’ai rencontré la première fois dans cette forêt maudite. Elle est venue silencieuse, et m’a mordu a sang. Je sens encore cette douleur à mon bras.
Je n’ai pu que la regarder partir, achevant de pauvres gardes au passage.


Apres… après je ne me souviens plus très bien, tout se mélange. Il y’a des alliances, des guerres, des légendes, des créatures mystérieuses semi homme ou semi animal, des complots, et ces cauchemars…
Je passais des nuits entières à sentir des présences autour de moi.
Je me réveillais en sueur, croyant mourir a chaque fois que j’ouvrais les yeux.
Je ne pensais plus qu’a elle.

Je me rappelle de cette forêt. L’Impératrice y avait déversé le contenu de la potion de Darrick, et la terre absorba ce liquide qui le répandit à des lieues à la ronde.
Je me souviens des paysans qui criaient leurs joies, des hourras de la foule quand ils s’aperçurent que la maladie s’était estompée.
Je me souviens de cette claque amicale sur l’épaule. Puis le vide.

Tout le monde est reparti. Je suis resté là, une heure… peut être deux.
J’ai entendu qu on m’appelait. Je suis parti.
-« Alors, qu’est ce que ça fait de se retrouver ? »
-« Quoi ? Qui me parle, ou suis-je ? »
-« Comment ça qui me parle ? Est tu sur d’entendre une voix par tes oreilles, ne serait ce pas plutôt dans ta tête, toc toc ! »
-« Dans ma tête, vous voulez dire dans mes pensées ? Mais ce …. »

-« Tais toi donc ! Et écoute moi. J’ai juste eu envie de m’amuser de toi. Je voulais que tu te rappelles ce que tu étais. Je voulais que tu te le rappelles car maintenant ce monde est effacé de toi, tu ne fais plus parti de ce monde. Tu ne connais plus que la douleur, la tienne.
Je viens te rafraîchir la mémoire pour que ta souffrance soit plus dure encore. J’aime faire souffrir les gens, et toi aussi tu as appris à aimer ça. Car toi et moi nous sommes les mêmes. Je suis dans toi, j’ai pris la place de ton âme. »
-« Mais sans mon âme… je ne pourrais mourir ! »
-« Et oui ! Tu ne peux pas mourir, maintenant tu n’est plus qu un démon servant ! Rappelles toi de celle qui remplissait tes cauchemars. Comment s’appelait elle déjà ? Ah oui, Luna, alors, tu te souviens maintenant ? »

-« Oui Luna, je me souviens. Elle a pris mon âme. Elle m’a mordu dans la forêt maudite. »
-« Et maintenant sais tu ce qu on fait le soir ? Tu ne te souviens pas encore de ça ? Non… non je ne t’ai pas encore montré. Viens, viens avec moi, suis moi, voila, comme ça, tu as vu comme c’est facile ? Tu reconnais cette forêt ? Tu reconnais ces arbres ? Cette senteur ? Cette senteur, non, tu ne reconnais pas, tu as perdu tes émotions, tu n’est plus rien qu’un corps qui tue sans hésitation. »
-« Tuer ? Mais je ne connais pas ces gens, et qu ont ils fait ? »
-« Ce qu’ils ont fait ? Mais voila justement, rien ! Leur âme est encore plus facile à dévorer, elle est plus appétissante ne crois tu pas ? »
-« Vous ne réussirez pas a me faire tuer des innocents »

-« Tu ne tueras pas ? Est tu sur ? Regarde ta main, regarde la s’approcher du fourreau. Tu ne peux pas la contrôler, c’est moi qui décide. Regarde comme elle sort l’épée de ton père. Et tes jambes, avais tu vu qu’elles avançaient vers ce jeune aventurier ? Vois tu ton épée brandir derrière son dos, alors qu il cherchait simplement a se nourrir de ce lapin ? Vois tu cette tête qui tombe par terre, et ce sang qui gicle ? Vois tu son âme tentée de fuir, le cri qu’elle pousse ? Sens tu cette force qui la ramène a toi ? Sens tu ce plaisir de la possédée ? Elle est a toi, comme toute celle que tu massacres depuis que Luna aies finis de jouer avec toi. »

Le Baron Maudit
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Lehahel
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MessageSujet: Re: Recueil de l'Empire   Recueil de l'Empire EmptyDim 12 Déc à 14:33

Athéna... (environ 20 septembre), par Von Kurten.

Ce soir, je m’en prends à ce hameau.
Je n’ai pas aimé les entendre chanter le soir tous ensemble. Les enfants courent partout, et leurs rires commencent à m’exaspérer. Je ne les supporte plus.

Il est temps que je répande le sang.

Je sors mon épée, elle ne brille plus. J’avance, sans me cacher. Derrière moi quelques braises commencent à brûler l’herbe. Personne ne m’a vu, ils sont bien trop occupés.

C’est lorsque j’arrive à deux mètres de l’homme que celui-ci tourne enfin les yeux vers moi, incrédule. Il n’aura pas le temps de comprendre. Ma lame s’enfonce dans sa chair comme un vulgaire coussin de paille.
Des cris. Encore. Les enfants s’agitent et courent. La femme, horrifiée, cherche des yeux une arme pour se défendre. Une fourche, voila tout ce qu il y a. Elle se précipite pour l’attraper.
Elle la saisit. Je tranche sa main. Un rictus sur ma bouche, je lève mon épée. Elle ne peut plus bouger, tétanisée par la peur.
Au loin les enfants sont partis dans la forêt. Ils ont du entendre le cri de souffrance de leurs mère. Cela me réjouit.

Le corps de la femme s’écroule. Je ressens l’âme pure de ces enfants, ils ne sont pas loin.
Je m’approche rapidement de la voûte formée par les deux chênes qui bordent le chemin.
Une lumière. Cela me fait mal à la tête. La lumière s approche de moi.
Une femme. Elle est grande, un casque sur la tête laissant ressortir ses cheveux blonds. Elle porte une armure de bronze et d’or.

-« Va t’en, va t’en maudite sorcière ! »
-« Vil démon, c’est toi qui va s’en aller de ce corps. Il ne t‘appartient pas. »
-« Il est a moi, on me l’a donné ! »
-Sors de lui tout de suite, ou tu sentiras ma colère. Tu sais qui je suis. Obéis moi. Quitte ce corps ! »

La douleur dans ma tête se fait plus forte que jamais. Je hurle de rage face à cette femme venue me retirer mon jouet. Mais je ne peux que lui obéir. Son pouvoir est trop grand. Il faut que je sorte de lui, et que je m’échappe au plus vite.
Bien joué, elle ne me pourchasse pas. Fuyons, vite.


***************************


J’ouvre les yeux péniblement. Une femme pointe son index vers moi. Une lumière jaillit de lui et réchauffe mon corps.
Elle est belle. Comme elle est belle…
Une douce lumière entoure cette dame comme sortie d’un rêve.

-« Par tous les dieux… Athéna, ma Déesse ! »

Je m’agenouille devant sa beauté, mais je ne peux baisser la tête de peur de ne plus la revoir

-« Relève toi Von Kurten, l’Impératrice, ma protégée, a besoin de toi »
-« Oui… oui Déesse, je pars tout de suite à la cité »
-« Non Von Kurten. Ne va pas à la cité. L’impératrice n’est plus ici. Elle a disparu de ce monde peu après ton départ pour la foret maudite.»
-« Mais ou est l’impératrice ? »
-« Vas, Von Kurten, ne pose plus de questions. Un bateau t’attend à Trigorn. Au revoir mon ami »
-« Au revoir déesse Athéna »

Puis sa lumière s’estompe. Son image devient floue jusqu'à disparaître.
Je me relève doucement.
Un superbe cheval noir m’attend a coté. Je le monte, et il part au grand galop jusqu'à cette grande ville de Trigorn. Je rejoins le port.


Je reconnus son mat et ses voiles blanches. Sa proue avait un bois que l’on ne travaille qu à ma cité natale.
Je ne fut pas surpris quand je vis son nom : « Délivrance »
C’est avec lui que je suis venu jusqu ici.
Je montais a bord. Le pont avait été lustré. Le capitaine vint m’accueillir.

***********************************


Je passais à bord du bateau de bons moments.
Le capitaine était jovial, et les hommes de bord m’expliquaient avec courtoisie les différentes manœuvres que devaient effectuer le vaisseau.

Je ne sais pas combien de temps dura le voyage.
Je n’avais plus conscience du temps.
Je ne sais même pas où on allait.
J’espérais seulement revoir au plus tôt la dame qui a besoin de mon aide.

Puis un jour nous entendîmes les mouettes. Je me précipitais au dehors.
Ce que je vis m’émerveilla.
Il y avait une terre aux collines verdoyantes parsemées d’arbres, entre lesquelles s’écoulaient des rivières. Des fleurs de toutes les couleurs donnaient l’impression d’un jardin sauvage.
Au loin, une femme a la robe blanche.

Le Délivrance accosta au bord d’une plage, et me laissa partir à bord d’une barque, aider de deux rameurs.
Je mis pied a terre, et laissa la barque s’en aller.


*******************************************


Je voyais encore cette dame à la robe blanche.
L’impératrice se dirigea vers moi, montée sur un cheval blanc.
-« Bonjour Baron, te voila enfin ! »
-« Mes respects Impératrice. C’est avec honte que je constate que nous avons échoué »
-« Non, mon ami, nous n’étions pas fait pour ce monde ci, voila tout. Les hommes sont encore trop barbares pour aspirer à vivre en paix. Mais notre mission n’est pas finie Baron Von Kurten. Il y’a d’autres terres a visiter et d’autre peuple qui voudraient de notre aide.
Je suis morte dans le monde ou nous étions, mais Athéna a choisi de me redonner vie pour continuer notre quête. »
-« Mais Impératrice, je ne mérite plus votre confiance. J’ai trahis. De mon épée sont morts des centaines d’innocents »
-« Rien de tout cela n’est de ta faute Von Kurten, tu n’es plus cet infâme démon. Regarde l’épée de ton père. Regarde comme elle brille a nouveau. Regarde ce monde qui nous attend. Viens Baron, notre tache n’est pas finie….


Baron Von Kurten
Le plus fidèle serviteur de l’impératrice
Exilé, mais heureux.
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